
Gymnase
Les Closiaux

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Clamart2013-20164 704 638 €
Le gymnase s’insère dans le tissu pavillonnaire des années cinquante de la banlieue de Paris. En réponse à la pollution de l’air, mais surtout à la rudesse des usages au sein d’un équipement sportif, le béton est omniprésent tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Dans le hall, les circulations, les vestiaires, il est laissé visible dans toute sa brutalité. Les façades, largement vitrées, donnent à lire l’épaisseur du béton qui devient aérien. L’effet est souligné par quelques porte-à-faux créant des auvents à l’entrée de l’équipement.
Seule la salle s’émancipe du béton. En partie haute, la lumière entre abondamment, filtrée par un verre opalescent qui la rend douce et homogène. Vu de l’extérieur, le plafond semble en lévitation et la structure est absorbée par la double épaisseur du verre qui la fait disparaître.
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Béton et patisserie« Il y a dans le béton quelque chose de la pâtisserie. C’est un mélange de composants que l’on coule dans un moule. » (Dominique Coulon, architecte du projet). Ajoutons que ces deux activités, béton et pâtisserie, lorsqu’elles sont portées à leur meilleur, reposent sur des prouesses techniques. Ici, l’architecte a souhaité effacer les transitions entre ouvrages verticaux et horizontaux (murs et dalles), les coffrages ont donc été travaillés en conséquence. Le béton a ainsi été coulé sans raccords apparents.